Les acteurs du tourisme kenyan veulent améliorer les sites touristiques French.news.cn Genre d'article:Reproduction
MOMBASA (Kenya), 2 octobre (Xinhua) -- Les acteurs du tourisme kenyan ont appelé vendredi à mettre en place des polices et réglementations pour optimiser et améliorer les plages côtières en tant que destinations touristiques.
La Fédération kenyane du tourisme (KTF) et les acteurs du tourisme côtier ont déclaré que les efforts de gestion des plages restaient confrontés à des défis impliquant les opérateurs non réglementés, le harcèlement des visiteurs, les conflits entre usagers des plages, la pollution des eaux, la destruction des habitats naturels, l'exploitation et le dragage du sable, entre autres. La directrice générale en exercice du KTF, Susan Ongalo, a appelé les acteurs du secteur à développer des documents de travail pour guider ces efforts et contribuer à les rationnaliser. "Nous voulons un document de travail pour l'amélioration de la gestion des plages. La réunion que nous avons eu aujourd'hui vise à mettre en place une stratégie à long terme pour faire de nos plages une destination touristique", a déclaré Mme Ongalo aux parties prenantes à Mombasa. Le tourisme est une source de devises essentielle pour le Kenya, dont les principales attractions touristiques sont les safaris photo dans ses 19 parcs nationaux et réserves naturelles, mais le pays travaille également à diversifier ses attraits en ciblant le tourisme écologique, le tourisme de conférence et le tourisme culturel. "Nous débutons un dialogue avec les comtés de la côte pour travailler ensemble à identifier les problèmes transversaux", a déclaré Sam Ikwaye, directeur de l'Association kenyane des hôteliers et restaurateurs (KAHC). Des plans sont en cours pour sélectionner des équipes de travail des agences de gestion des plages afin de contribuer à mettre en oeuvre les politiques élaborées, a ajouté M. Ikwaye. Une étude socioéconomique menée en 2006 estimait le nombre d'opérateurs de plages sur la côte kenyane à 4 509 environ, et ce nombre aurait triplé en 2011, selon les estimations. Le président de l'Association kenyane des agences de voyage (KATO), Harald Camper, a déclaré que les plages n'étaient pas bien gérées du fait du manque de mise en oeuvre. "Notre objectif est de mettre en place un cadre réglementaire pour cela et de nous procurer des études de cas de pays de la région des Caraïbes, des Seychelles et de l'île Maurice", a indiqué M. Camper.
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