Circulation des biens en Chine : les experts demandent des progrès

Circulation des biens en Chine : les experts demandent des progrès

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Nous reprenons avec ce bilan du rapport 2008 sur la compétitivité des villes chinoises en matière de circulation des biens. Shanghai, Beijing et Guangzhou arrivent en tête, mais dans le reste du pays, on constate des déséquilibres et un manque de commerce de proximité.


Pour le rapport 2008 sur la compétitivité des villes chinoises en matière de circulation des biens, 33 grandes et moyennes villes chinoises ont été passées à l'étude selon neuf critères, dont l'échelle de circulation, la densité et l'efficacité. Sans surprise, Shanghai, Beijing et Guangzhou sont en tête.


Pour bien comprendre ce rapport, il faut comprendre les deux principaux critères. Tout d'abord, l'échelle de circulation, qui dépend de son niveau de développement économique. Et la densité de circulation, qui fait référence à la distribution des zones commerciales, comme les supermarchés et les épiceries de nuit.


Pour résurmer : plus la densité est forte, plus la vie est commode.


Et paradoxalement, il existe des villes qui combinent une haute échelle de la circulation et une faible densité de circulation.


Dr. Li Zhi
Université du Peuple de Chine
Si l'on prend l'exemple de Chongqing, c'est l'un des plus grands réseaux de transport de Chine. Mais la densité en points commerciaux est parmi les plus faibles. D'autres villes, comme Dalian, ont le même problème, même malgré la forte capacité dans le domaine des services.


Et ce problème ne touche pas seulement les villes moyennes : les trois plus grandes, Shanghai, Guangzhou et Beijing, ne sont pas épargnées.

 

A l'opposé, certaines villes disposant d'un plus petit réseau de circulation sont dotées d'un meilleur dispositif commercial.

 

Dr. Li Zhi
Université du Peuple de Chine
Par exemple, Shenzhen a un réseau de circulation relativement petit, mais elle se classe première en termes de densité de circulation. Ce qui signifie que la vie sur place est particulièrement commode.

 

D'après des experts, les déséquilibres en matière de densité de circulation des villes se reflètent principalement dans deux aspects : la concentration des zones commerciales en centre-ville et leur éparpillage en banlieue.

 

Autre déséquilibre : l'investissement. Les sociétés montrent beaucoup d'intérêt pour investir dans les zones commerciales, mais peu pour les communautés résidentielles et les banlieues. C'est ce qui a conduit à un rétrécissement des profits et une compétition féroce. Les victimes ne sont autres que les communautés, qui souffrent du manque de commerce de proximité.

 

C'est d'ailleurs la conclusion de ce rapport : certaines villes chinoises ont un besoin urgent de magasins. Pour les rendre plus agréables à vivre.
 
 

 


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