Bénin en bref Genre d'article : Reproduction Source : www.routard.com
Carte d'identité Bénin - Population : 9 588 000 d'habitants (estimation 2012). Sa côte, ouverte sur le golfe de Guinée, est constituée de larges plages de sable fin sur fond de cocotiers et de paisibles lagunes, alors que l'on trouve à l'intérieur du pays des plateaux dont l'altitude culmine à 200 m, recouverts de savane arborée. Le nord-ouest du pays est occupé par la chaîne de l'Atakora, dont le point culminant est le mont Sagabarao (658 m). Enfin, le Bénin est traversé par de nombreux cours d'eau qui se jettent dans des lacs (Ahémé, Nokoué...) et lagunes, et qui sont à l'origine de la richesse animalière du pays. Climat Le Nord ne connaît qu'une seule saison des pluies, en gros de mai à septembre (pluie en abondance), alors que dans le Sud on enregistre une petite saison des pluies, de fin septembre à fin octobre. Pendant la saison sèche, si, sur le littoral, la chaleur est supportable, au nord le thermomètre atteint souvent 40 °C avec, heureusement, un air sec et des nuits plus fraîches. L'harmattan, vent brûlant et poussiéreux, souffle du désert pendant cette saison. Économie Le coton, qui a représenté jusqu'à 80 % des exportations, est en crise à cause de la faiblesse des cours et de la concurrence internationale déloyale, et ne représente plus guère que 60 %. Mais ce secteur, récemment repassé sous contrôle de l'État, fait tout de même vivre directement ou indirectement 3 millions de personnes. Les céréales sont surtout destinées à la consommation nationale. Des projets de valorisation d'autres produits destinés à l'exportation sont envisagés, tels que l'ananas, la banane, la noix de cajou et la crevette. La culture du riz est insuffisante et une grande partie est importée. mais le projet est de doubler, à court terme, la production afin de couvrir 70 % de la demande intérieure. On recense quelques industries, surtout alimentaires, textiles et fabrication d'huile. Le secteur des services se développe rapidement, surtout avec l'avènement d'Internet et des nouvelles communications. En revanche, si la crise ivoirienne avait relancé les activités du port de Cotonou, intensifiant le trafic de marchandises avec les pays du Sahel dépourvus de débouchés maritimes (Niger, Burkina Faso), la machine s'est ensuite enrayée, les faibles infrastructures portuaires peinant à absorber un flot toujours plus important de marchandises. Échaudés par les nombreux retards, les pays du Sahel se tournent désormais à nouveau vers Abidjan. La crise financière internationale n'a pas non plus épargné le Bénin, entraînant une baisse de son activité commerciale.
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